
Jeanne Le Cours-Hébert
Ce fut un immense plaisir de pouvoir contribuer à l’Opération Bonne Mine, cette initiative inspirante et essentielle, selon nous.
La fierté des enfants, de leur enseignant et de leur famille était palpable lors du gala auquel nous avons eu la chance d’assister. Il est important, dans une société, de souligner et de récompenser la persévérance scolaire ainsi que d’amener les jeunes à se dépasser, et l’Opération Bonne Mine est une façon remarquable de le faire.
Jeanne Le Cours-Hébert
Jeanne Le Cours-Hébert


Richard Latulippe
La Société Saint-Vincent de Paul a été là pour moi lorsque j’en ai eu besoin...
Je m’en suis donc souvenu au moment de rédiger mon testament, et j’ai cru bon de leur léguer une partie de mon argent. Ainsi, j’ai l’assurance que celui-ci servira à faire du bien non seulement à mes proches mais aussi à la société en général. Car n’en doutons pas un instant, la pauvreté des uns affecte aussi les autres. Merci à la Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal et ne lâchez surtout pas!

Stacy, récipiendaire d'une bourse de la persévérance
Voici un témoignage de Nancy Pelletier, la maman de Stacy, récipiendaire d'une bourse de la persévérance en 2016, dans le cadre de notre programme Opération Bonne Mine, visant à encourager la persévérance scolaire :
« J'ai eu la chance d'assister hier soir au gala pour la remise des bourses pour la persévérance scolaire. Quelle belle soirée ! J'ai entendu de beaux témoignages de professeurs et que dire de ceux des boursiers! Merci de croire en eux et de les encourager pour tous leurs efforts. Merci à tous les donateurs et les bénévoles qui ont fait de cette soirée un événement grandiose. Ma fille Stacy est tellement fière d'avoir été choisie et se joint à moi pour vous remercier. Chapeau à toute votre belle équipe ! »
Stacy a reçu une bourse de 500 $ avec laquelle elle achètera un ordinateur portable pour ses travaux scolaires.

Shirley Bélec Fauteux - Montreal
Nous étions pauvres mais cela n’avait pas d’importance car ma maman savait mettre de l’atmosphère avec ce qu’elle avait. Elle faisait toujours le sapin de Noël le 24 au soir quand nous les enfants dormions. Il n’y avait pas de cadeaux sous l’arbre pour plusieurs années mais je me rappelle la joie que nous avions à voir le sapin décoré. Elle nous faisait de belles gâteries aux repas. Elle cuisinait si bien. Il y avait toujours un gros pain norvégien tressé avec des cerises rouges et vertes.
Nous avions de la bonne dinde pour le repas. Pour dessert, elle nous faisait de petits paniers de fruits. Elle coupait des pamplemousses en deux, les vidait puis faisait de petites dents autour pour les denteler. Elle les remplissait de salade de fruits et elle faisait une petite anse avec une broche qu’elle enrubannait et faisait une petite boucle sur le dessus. C’était tellement joli.
Et puis un jour, de petits cadeaux de Noël sont apparus sous l’arbre. Je me rappelle la joie d’avoir reçu une tuque et une paire de mitaines rouges avec de la fourrure de lapin dessus. Les plus jeunes avaient de petits jouets.
Nous avons toujours eu un beau sapin décoré mais je me rappelle que maman pleurait à chaque année croyant qu’il n’y en aurait pas. Papa l’apportait toujours à la dernière minute. Elle le décorait magnifiquement avec des décorations qu’elle fabriquait elle-même. Ça demeure un très beau souvenir pour moi. Mais papa qui n’avait pas beaucoup de sous ne pouvait pas nous gâter en cadeaux et ça l’attristait. Pourtant nous les enfants étions toujours heureux à Noël.
Pendant quelques années, la Saint-Vincent-de-Paul nous apportait une boîte pour Noël. On se réunissait tous autour de la boîte. Une année, j’étais un peu plus vieille, ils avaient ajouté quelques petits cadeaux en plus de la bouffe. Il y avait pour moi l’aînée une paire de bas de soie. Je les ai portés à la messe de minuit. J’avais ouvert mon manteau pour que mes bas de soie paraissent et dans ma tête je disais à tout le monde « Regardez j’ai reçu de beaux bas de soie pour Noël.»
Et puis un jour, de petits cadeaux de Noël sont apparus sous l’arbre. Je me rappelle la joie d’avoir reçu une tuque et une paire de mitaines rouges avec de la fourrure de lapin dessus. Les plus jeunes avaient de petits jouets.
Nous avons toujours eu un beau sapin décoré mais je me rappelle que maman pleurait à chaque année croyant qu’il n’y en aurait pas. Papa l’apportait toujours à la dernière minute. Elle le décorait magnifiquement avec des décorations qu’elle fabriquait elle-même. Ça demeure un très beau souvenir pour moi. Mais papa qui n’avait pas beaucoup de sous ne pouvait pas nous gâter en cadeaux et ça l’attristait. Pourtant nous les enfants étions toujours heureux à Noël.
Pendant quelques années, la Saint-Vincent-de-Paul nous apportait une boîte pour Noël. On se réunissait tous autour de la boîte. Une année, j’étais un peu plus vieille, ils avaient ajouté quelques petits cadeaux en plus de la bouffe. Il y avait pour moi l’aînée une paire de bas de soie. Je les ai portés à la messe de minuit. J’avais ouvert mon manteau pour que mes bas de soie paraissent et dans ma tête je disais à tout le monde « Regardez j’ai reçu de beaux bas de soie pour Noël.»
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Shirley Bélec Fauteux à 14 ans | Shirley Bélec Fauteux à 84 ans |